Une brève hésitation, une salutation réservée, le climat n’est pas encore installé en cette lourde journée d’août sur le porche du Temple de Cully. Mais cette première impression est rapidement balayée par le rire frais et la loquacité de la jeune femme. D’emblée, on la sent volontaire, engagée, très à l’aise lorsqu’il s’agit de parler de sa foi «surtout s’il s’agit de vocation et de donner une belle image de mon Eglise». Elle se décrit comme enthousiaste, positive et tisseuse de liens.
La potion magique de la foi, elle en connaît la saveur depuis toujours. Elle évoque néanmoins avec des frissons sur la peau une expérience fondatrice, quand à l’âge de treize ans elle expérimente durant plusieurs mois une sensation de présence intense qu’elle identifie comme celle de Dieu. L’éducation religieuse s’enracine pour devenir une certitude intérieure, mais aussi une source de questions nouvelles. Le chemin de la théologie lui permet de nouer quelques réponses provisoires, mais surtout de nouvelles interrogations porteuses d’élan. En cours de route, elle choisit le pastorat, non sans surmonter quelques résistances intérieures. «Enfant, je voyais les pasteurs comme des personnes accablées par les sollicitations, sans vie privée et un peu frustrées».
La potion magique de la foi, elle en connaît la saveur depuis toujours. Elle évoque néanmoins avec des frissons sur la peau une expérience fondatrice, quand à l’âge de treize ans elle expérimente durant plusieurs mois une sensation de présence intense qu’elle identifie comme celle de Dieu. L’éducation religieuse s’enracine pour devenir une certitude intérieure, mais aussi une source de questions nouvelles. Le chemin de la théologie lui permet de nouer quelques réponses provisoires, mais surtout de nouvelles interrogations porteuses d’élan. En cours de route, elle choisit le pastorat, non sans surmonter quelques résistances intérieures. «Enfant, je voyais les pasteurs comme des personnes accablées par les sollicitations, sans vie privée et un peu frustrées».