Ce qui frappe, d’abord, c’est le sourire. Accueillant et chaleureux, il révèle un intérêt enthousiaste et sincère pour l’interlocuteur. La diacre Thérèse Aubert est tout sourire, toute écoute. Et si ces deux qualités lui semblent être aussi naturelles que respirer, son parcours lui en aura enseigné une troisième : raconter. Raconter la Bible, raconter Dieu parfois. Et exceptionnellement, à l’occasion d’un portrait, se raconter elle-même. C’est alors une histoire de vie pleine de richesses et de sens qui se dévoile.
Membre de l’Eglise du Réveil lorsqu’elle était jeune adulte, Thérèse Aubert a passé huit ans en Afrique à l’occasion de trois missions différentes. «Je serais partie pour conquérir le monde si j’avais pu... Mais c’était il y a longtemps et j’ai beaucoup changé.» Ces expériences seront décisives et lui permettront de grandir. «En Afrique, j’ai particulièrement apprécié le détachement des choses matérielles, la chaleur humaine et la manière de vivre en communauté. J’ai eu la chance de vivre parmi la population Peule, et cela a été un coup de cœur.» Sa troisième mission, effectuée en famille, l’a particulièrement marquée: dans le respect de l’altérité, elle et son mari avaient pour projet de raconter la Bible aux populations locales dont ils avaient appris la langue et avec qui ils s’étaient investis dans le développement agricole. Il devait y avoir un deuxième mandat mais il ne s’est finalement pas reconduit. Lorsqu’elle en parle aujourd’hui, Thérèse vit encore ce non-retour comme un déchirement.
Membre de l’Eglise du Réveil lorsqu’elle était jeune adulte, Thérèse Aubert a passé huit ans en Afrique à l’occasion de trois missions différentes. «Je serais partie pour conquérir le monde si j’avais pu... Mais c’était il y a longtemps et j’ai beaucoup changé.» Ces expériences seront décisives et lui permettront de grandir. «En Afrique, j’ai particulièrement apprécié le détachement des choses matérielles, la chaleur humaine et la manière de vivre en communauté. J’ai eu la chance de vivre parmi la population Peule, et cela a été un coup de cœur.» Sa troisième mission, effectuée en famille, l’a particulièrement marquée: dans le respect de l’altérité, elle et son mari avaient pour projet de raconter la Bible aux populations locales dont ils avaient appris la langue et avec qui ils s’étaient investis dans le développement agricole. Il devait y avoir un deuxième mandat mais il ne s’est finalement pas reconduit. Lorsqu’elle en parle aujourd’hui, Thérèse vit encore ce non-retour comme un déchirement.