Rendez-vous est donné dans une belle forêt de grands arbres. Aude Collaud s’y sent bien et s’y ressource. «Je déteste être enfermée, j’ai besoin d’oxygène!» Très vite, sa personnalité affirmée transparaît dans sa manière franche et claire de s’exprimer.
On croit volontiers que cette ministre jeunesse du Gros-de-Vaud n’apprécie pas les cloisons, quelles qu’elles soient. Les catégories, très peu pour elle: Aude le dit d’entrée de jeu, elle veut favoriser la rencontre entre les gens par delà leur âge et leurs passions. Un projet qui n’étonne venant d’elle quand on se penche sur le parcours qui l’a amenée au pastorat.
Aude Collaud grandit dans un petit village, dont l’esprit communautaire la marque profondément. Bien qu’elle soit née de parents non pratiquants, elle participe depuis toujours aux activités de l’Eglise. Cela dit, la gymnasienne scientifique se destine plutôt aux professions médicales ou paramédicales, et s’imaginerait bien ostéopathe. C’est en partageant avec sa pasteure qu’elle change d’avis: «Je me suis rendue compte que c’était le contact avec les gens qui m’intéressait, pas seulement le contact physique. Je me suis inscrite en théologie, et quinze jours plus tard, j’ai réalisé que j’y étais bien et que c’est là que je devais être.» Avec Aude, la question de la vocation trouve sa réponse dans la relation et la communauté.
On croit volontiers que cette ministre jeunesse du Gros-de-Vaud n’apprécie pas les cloisons, quelles qu’elles soient. Les catégories, très peu pour elle: Aude le dit d’entrée de jeu, elle veut favoriser la rencontre entre les gens par delà leur âge et leurs passions. Un projet qui n’étonne venant d’elle quand on se penche sur le parcours qui l’a amenée au pastorat.
Aude Collaud grandit dans un petit village, dont l’esprit communautaire la marque profondément. Bien qu’elle soit née de parents non pratiquants, elle participe depuis toujours aux activités de l’Eglise. Cela dit, la gymnasienne scientifique se destine plutôt aux professions médicales ou paramédicales, et s’imaginerait bien ostéopathe. C’est en partageant avec sa pasteure qu’elle change d’avis: «Je me suis rendue compte que c’était le contact avec les gens qui m’intéressait, pas seulement le contact physique. Je me suis inscrite en théologie, et quinze jours plus tard, j’ai réalisé que j’y étais bien et que c’est là que je devais être.» Avec Aude, la question de la vocation trouve sa réponse dans la relation et la communauté.