«Bonjour!» Le premier mot échangé serait un mot banal, si Marie-Claude n’y avait pas mis son sourire et la joie de la rencontre. Certaines personnes arrivent à créer tout un monde de tendresse dans deux syllabes, à nouer le lien par une salutation. Elle est de ceux-là, la pasteure de la paroisse de la Sallaz – les Croisettes. Au travers de son regard pétillant et rieur, l’on devine, plus profond, une bienveillance fondamentale à l’égard de chacune et de chacun.
L’aspiration de rencontrer et d’aider les gens remonte à son enfance. Marie-Claude se souvient d’un livre pour ado particulièrement marquant, dont l’héroïne est une assistante sociale qui vole au secours des plus démunis. Cela imprime en elle une envie qui perdure encore. Engagée dans l’Eglise depuis toujours, elle se tourne assez naturellement vers les études de théologie à la fin du gymnase, poussée par son élan vers l’autre, mais aussi par son esprit un brin subversif: «Le pastorat était encore assez masculin. Ça me plaisait de faire quelque chose qui tranchait.» Pour raconter sa vocation, Marie-Claude ne parle donc pas d’une révélation ou d’une grande réflexion. «D’une certaine manière, c’est comme une personne qui pratique la musique depuis toujours, et qui décide d’en faire son métier. Moi, j’ai fait mon métier de ce que j’aime vivre… ce qui fait que je n’ai pas toujours l’impression de travailler!»
L’aspiration de rencontrer et d’aider les gens remonte à son enfance. Marie-Claude se souvient d’un livre pour ado particulièrement marquant, dont l’héroïne est une assistante sociale qui vole au secours des plus démunis. Cela imprime en elle une envie qui perdure encore. Engagée dans l’Eglise depuis toujours, elle se tourne assez naturellement vers les études de théologie à la fin du gymnase, poussée par son élan vers l’autre, mais aussi par son esprit un brin subversif: «Le pastorat était encore assez masculin. Ça me plaisait de faire quelque chose qui tranchait.» Pour raconter sa vocation, Marie-Claude ne parle donc pas d’une révélation ou d’une grande réflexion. «D’une certaine manière, c’est comme une personne qui pratique la musique depuis toujours, et qui décide d’en faire son métier. Moi, j’ai fait mon métier de ce que j’aime vivre… ce qui fait que je n’ai pas toujours l’impression de travailler!»